VAN QUÉ, LE PEINTRE DE LA VIE
Louis-Jean
Gal. Artiste peintre.
* * *
C’est avec un égal bonheur que le peintre Van Qué utilise
tous les moyens plastiques mis à sa disposition ; que ce soit l’huile
L’aquarelle, les encres, etc. Dans chaque matière il impose sa marque, il les
plie à sa volonté
Il traduit les atmosphères, la nature, les êtres dans ce
qu’ils ont de plus intimes, de plus secrets.
Ce qui était invisible devient présent, les scories disparaissent, la vérité s’impose.
Ce qui était invisible devient présent, les scories disparaissent, la vérité s’impose.
Il ne se
contente, pas, et c’est ce qui fait sa grandeur, de traduire les choses, de
mettre en évidence ce qui était caché, il y apporte sa marque : il y
ajoute la vie.
Pourquoi, dans la multitude des peintres qui
jalonnent l’histoire de l’ART, si peu ont défié le temps ? Des peintres
qui possédaient leur métier à fond, qui traduisaient dans les plus petits
détails la vision objective de l’œil en y ajoutant la complaisance qui
plairait à leurs commanditaires ?
Ils ont disparus comme disparaîtront les
faux prophètes d'aujourd’hui, ils ont disparus car leurs peintures étaient
stériles. Le manque de souffle, le manque de vision, de grandeur, le manque
d’horizon les prédestinaient
inexorablement à l’oubli. Atteint d’une obsolescence fatale, ayant perdu tout
intérêt plastique, leurs œuvres pour certains, subsistent encore comme jalon
dans les manuels d’histoires pour marquer une époque décadente. Il manquait à
leur œuvre, l’élément essentiel : la
vie.
Aujourd’hui, le peintre est à la croisée des
chemins, de toutes les époques c’est certainement la plus difficiles que
traverse l’Art la peinture en particulier. Elle est devenue une valeur
refuge. Elle a perdu sa destinée
première : s’offrir aux regards, on ne la montre plus, on la stocke dans
des coffres en banques. Les dérives
sont telles, que la valeur plastique n’est plus le critère essentiel, la valeur
marchande l’a remplacé.
Beaucoup de peintres, du moins qui se
prétendent tels, courent après la mode, après, les « tendances, les
styles » pour se faire remarquer, exploitent les systèmes. C’est à celui
qui choquera le plus. Les boudins de plastiques sont une nouvelle manne pour les créateurs inspirés.
On construit des Temples à la gloire de ces
horreurs qu’accompagne leurs inévitables prothèses littéraires que viennent
contempler en masse ‘les amateurs avertis’ !
Que l’on ne se trompe pas, la vérité et ailleurs, même si l’amateur n’a jamais pondu d’œuf il est capable de reconnaître un œuf pourri.
Que l’on ne se trompe pas, la vérité et ailleurs, même si l’amateur n’a jamais pondu d’œuf il est capable de reconnaître un œuf pourri.
L’Art
c’est la vie. C’est porter témoignage, Il faut revenir à la
source.
C’est en cela que l’œuvre de Van Qué prend toute
sa dimension
Elle éclaire la voie.
Elle apporte des réponses.
Il s’écarte des chemins battus, il met au service
de l’Art ses qualités de chercheur. Il regarde toutes choses sans a
priori ; il analyse, il déduit, il
crée.
Rien n’échappe à son œil d’aigle. Il naît tous
les jours, il découvre chaque jour sans préjugé ce qu’il a vu la veille. Il se
remet en question en permanence, c’est sa nature, Il nous fait découvrir tout
un monde insoupçonné qui était là sous nos yeux.
Le
Carnaval Romain en est un bel exemple.
C’est une des œuvres majeure de Van Qué. Majeure par sa dimension et majeure
par ses qualités picturales, sa composition.
Nul besoin d’explication, elle s’impose au
premier regard. Avant de comprendre on est saisi par le foisonnement, la
chaleur, la vie qui habite cette toile.
Ne nous y trompons pas, cette spontanéité, cette
fulgurance et le fruit d’une longue expérience acquise par des années de
travail. Cette aisance est devenue naturelle : L’esprit commande, l’œil
voit, la main exécute. Ce pandémonium joyeux est régi par le, les fils
souterrains d’une composition très stricte qui permet de structurer l’ensemble
et lui donner la stabilité.
Cette
toile s’inscrit dans le long processus de l’ensemble de l’œuvre de van Qué;
elle n’est pas sujette aux fluctuations de la mode.
elle n’est pas sujette aux fluctuations de la mode.
Le sujet, très présent reste subordonné à la loi interne de
la toile : Le temps passera sans que l’on ait à craindre son obsolescence.
Cette œuvre foisonnante de vie, est bien dans la
manière de Van Qué : les dieux étaient présents à sa naissance, tout ce que
touche son pinceau s’anime !
Van Qué est bien le peintre de la vie.
Louis-Jean
Gal. Le 16 octobre 2014
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